Joint ce vendredi à la vacation hebdomadaire de Brest Atlantiques, Franck Cammas a évoqué les conditions rencontrées par le leader, le Maxi Edmond de Rothschild.

Les conditions. « On a actuellement 25-28 nœuds de vent, avec une mer de face, ce n’est pas très confortable, ça bouge beaucoup, on a du mal à se tenir debout. Mais on a la forme. »

Le passage à Rio. « Les conditions étaient assez bizarres hier au passage de Rio, dans le petit temps, ce n’étaient pas des conditions estivales comme on s’attend à avoir à Rio, il faisait frais et gris, c’était plutôt bizarre pour Rio. »

La course relancée. « On ne s’attendait pas à reprendre la tête maintenant, c’est aussi lié aux circonstances de nos petits camarades. On a perdu beaucoup de temps avec les conditions météo qui n’ont pas été bonnes en partant de Bahia, mais là, c’est plutôt sympa de se retrouver en tête et c’est un nouveau départ pour la course. Le bateau a retrouvé tout son potentiel, on a fait ce qu’on a voulu dans le temps imparti à terre, nous sommes contents de l’avoir fait car le bateau n’était plus très performant avant notre escale. »

La suite du programme. « On va avoir 48 heures difficiles, donc ce n’est pas génial, mais on a un anticyclone devant nous, donc on va voir comment le négocier… Pour le moment, on subit ce vent de nord-est et cette mer de face très désagréable. On a encore quelques jours difficiles à subir, on va avoir le même angle de vent pendant pas mal de temps, là on s’est écartés pour ménager un peu le bateau, je suis content de m'être écarté du centre de la dépression, car de toute façon, ça ne faisait pas gagner grand-chose, donc autant chercher des routes plus safe et ménager le bateau, j’espère que le vent tournera et qu’on pourra faire des navigations un peu plus simples. »

Photo : Yann Riou/PolaRyse/Gitana SA