Trimaran Macif - ©Vincent Curutchet / ALeA / Macif
Trimaran Macif - ©Vincent Curutchet / ALeA / Macif

A quoi ressemblerait l'extrême exigence en terme de course au large ? Sans doute celle de tourner autour de la terre, en multicoques, en course et en solitaire. Outre l'exigence, elle est aussi l'ambition ultime. Et nécessite un temps de gestation que les principaux acteurs concernés évaluent, en temps réel, avec leurs armateurs et tous leurs partenaires.

Avant le départ de cette aventure inouïe... d'autres mers, d'autres océans permettront aux Ultims et à leurs jockeys d'avaler les milles à des vitesses folles, d'apprendre encore et encore de leurs fantastiques montures.

Brest Atlantiques sera la première confrontation à très grande échelle avec l'ensemble de la flotte de la Classe Ultim 32/23.

Actual Leader, le Maxi Edmond de Rothschild, le Trimaran MACIF et Sodebo Ultim 3 se retrouveront, en effet, sur la ligne de départ, le 3 novembre prochain, à Brest, pour une chevauchée atlantique de 14 000 milles, soit un demi-tour du monde.

En double et accompagnés d'un media man uniquement dédié à la narration de cette épopée, chaque binôme de skippers tentera, au départ de Brest, de revenir dans la capitale finistérienne les premiers après avoir traversé le golfe de Gascogne, attrapé les alizées vers l'équateur, enroulé une marque de passage au large du Brésil puis une autre au large du Cap de Bonne Espérance avant d'entamer la route retour.

Maxi Edmond de Rothschild - ©Eloi Stichelbaut
Maxi Edmond de Rothschild - ©Eloi Stichelbaut

En mode archimédien ou en vol, les conditions météorologiques extrêmement variées du parcours laisseront une entière liberté aux marins d'adapter leurs conditions de navigation et leurs vitesses pour tirer la quintessence de ces machines époustouflantes que sont les Ultims.

Rassemblant parmi ce qu'il se fait de mieux en terme de compétences ou de palmarès sur toutes les mers du monde, les skippers et leurs équipiers, à partir du 3 novembre, nous feront rêver.

Que demander de plus ?